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MOBILITE ET VIE QUOTIDIENNE

7 juin 2010

Quelques vidéos, travaux d’étudiants ou bande-son du quotidien….

  • Quelques vidéos, travaux d’étudiants ou bande-son du quotidien….

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7 juin 2010

Thibault JEHANNE

 

Inspiré par la scène rock belge indépendante, les films de Gus Van Sant et par l’univers de Quentin Dupieux, l’artiste plus ou moins inconnu(e) expérimente un univers musical et vidéo depuis 2007. Travaillant avant tout le mixage, l’incrustation d’ambiances sonores volées à la vie quotidienne et au monde du cinéma, il auto-édite sur disques compacts en avril 2008 : My First Demo; ainsi que l’Album Non Répertorié, début 2009. Cette dernière création comporte 17 pistes musicales acoustiques et électriques où l’absence de chant est remplacée par le retentissement de l’eau, des voitures ou encore du grésillement d’une télévision noir et blanc.

 

Son site : www.jehanne-thibault.skynetblogs.be

 

7 juin 2010

Générique de la série DEXTER

 

 

 

 

Cette série a pour personnage principal un expert de la police de Miami le jour, tueur en série la nuit. Ce personnage double entraine aussi une dualité dans toutes ces actions, son quotidien est en même temps très semblable au notre : c’est un être humain, avec un travail, une vie quotidienne « de jour » finalement similaire à celle de ses collègues, et en même temps complètement à l’opposé : tueur en série, sa vie « de nuit » est peuplée de choses inconnues et effrayantes pour le grand public. Le générique de la série est à l’image de ça : ce ne sont que des images du quotidien, de la routine du matin, mais teinté d’horreur quand on connait le véritable personnage.

 

La video : http://www.youtube.com/watch?v=ej8-Rqo-VT4

 

7 juin 2010

Pascal MARTINEZ

PASCAL MARTINEZ est né en 1971 à Paris. Il vit et travaille à Marseille. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, il développe un travail sensible et fragile avec des installations, des vidéos et des photographies qu’il expose régulièrement. Ses dernières expositions ont eu lieu à Paris (Fondation d’Entreprise Ricard), à Dublin (Maison de l’Europe), à Québec (Manif d’art 4) et à Marseille (Galerie Saffir, Art-O-Rama 2009).

Son site : www.pascalz.net

« Minutes édulcorées »

A l’origine, un site web, uneminute.net, et une vidéo d’une minute tout les jours. Un instantané du quotidien, sans rentrer dans l’intime. Un espace de travail personnel.

« Une minute, c’est le temps pour consommer une vidéo et la faire tourner en boucle. La boucle comme obsession inconsciente du souvenir qui se réduit souvent à un état où l’espace-temps est très court ; un rire, une phrase, une image ou une couleur suffit parfois pour ressentir un moment. Je souhaite que ces vidéos soient une rencontre entre un spectateur et une histoire. Je suis l’entremetteur d’un flash car ces histoires, tout en étant personnelles, doivent être offertes aux spectateurs afin qu’ils se reconnaissent. « Ces petites pièces aux titres sibyllins continuent pour l’heure d’évoquer de façon poétique un quotidien qui est aussi le nôtre », (Coming Up, Eric Foucher, juillet 2003).

Puis, sélection de 10 vidéos, de 2000 à 2004, qui donneront « Minutes Edulcorées ».

« Des instants fragiles et éphémères à feuilleter comme un carnet de croquis», (Libération, Marie Lechner, 02 mai 2003).

« Ces petites pièces aux titres sibyllins continuent pour l’heure d’évoquer de façon poétique un quotidien qui est aussi le nôtre », (Coming Up, Eric Foucher, juillet 2003).

7 juin 2010

ARTISTES REFERENCES

ARTISTES REFERENCES

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7 juin 2010

CONCLUSION DE NOTRE ANALYSE SONORE

 


·      Ce travail nous a permis de prendre conscience de la place du téléphone portable dans notre vie quotidienne. Les sons qui y sont instinctivement associés (messagerie, bips des touches, sonneries, vibreur…) font partie intégrante de nos journées. Plus personne n’est surpris d’entendre sonner un téléphone, de voir quelqu’un marcher dans la rue les yeux rivés à son écran de portable.

·      On peut aussi remarquer qu’une grande partie de nos journées est laissée au hasard, organisée au dernier moment. Les « On s’appelle » et autres « On en discute » permettent une plus grande mobilité des journées, une planification au dernier moment, une réactivité et une mobilité plus importante.

·      Pour finir, le téléphone portable s’est peu à peu imposé non seulement comme un objet utile mais aussi presque indispensable. Avec l’habitude d’être joignable à tout moment, par tout le monde, et de pouvoir joindre n’importe qui, n’importe quand, on devient dépendant de ce petit objet qui ne devait être que fonctionnel. L’habitude se prend de plus en plus tôt, et peu à peu, devient de plus en plus envahissante.

 

7 juin 2010

LES PISTES NON ABOUTIES

  • L’idée d’accélérer les sons de la partie ‘routine’ en un brouhaha indistinct, des sons de plus en plus courts et de plus en plus accélérés. Cette idée entrait en opposition avec celle d’une bande son reconnaissable comme celle de notre routine journalière.

  • Le téléphone comme perturbateur de la vie quotidienne. Il a aujourd’hui pris une telle place dans notre vie que ce n’est pas plus seulement un élément nuisible mais aussi le pilier de l’organisation de nos journées. Beaucoup de choses sont décidés plus ou moins au dernier moment grâce à la grande réactivité du téléphone portable

 

 

7 juin 2010

AU FINAL…

 

  • Le montage final se décompose en trois temps :

    • Première partie : Assemblage d’une quinzaine de sons du quotidien identifiables qui, une fois mis bout à bout, dessinent une trame routinière.

    • Seconde partie : Des bruits d’appels et du portable se mêlent à cette trame, s’intercalant. On remarque que cette trame reste celle du quotidien, presque plus que la première tellement le téléphone a pris le pas sur notre vie de tous les jours.

    • Troisième et dernière partie : Les bruits de la première partie ont disparu et ne laissent que cette trame du téléphone.

7 juin 2010

MONTAGES

  • Logiciel :

  •  
    • Windows Movie Maker 2.6

    • AudaCity.

 

  • Premier montage :

  • 1er temps : Sons quotidiens, répétés, puis accélérés et raccourcis.

  • 2nd temps : Appels, sons du portable insérés dans le brouhaha quotidien, qui le coupe et le déforme.

 

  • Second montage :

  • 1er temps : Sons quotidiens, répétés, puis accélérés et raccourcis uniquement.

  • 2nd temps : Appels, sons du portable audibles ajoutés aux sons quotidiens.

  • 3ème temps : Les bruits du téléphone portable prennent le pas sur ceux du quotidien.

 

7 juin 2010

IDEE SECONDE



  • Trois sortes de bruits quotidiens :

  • L’audible : brouhaha des cours, de la rue, d’une soirée…

  • L’identifiable : (mais incomplet) conversation de quelqu’un qui marche dans la rue, réveil…

  • Les mots : « Bonjour ! »…

Importance du contexte.

 

  • Lien avec la première idée :

    • Idée de brouhaha, construit ou spontané

    • Mots plus clairs, qui ressortent et donne du sens à l’inaudible.

 

 

 

 

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